Déconnecter sans partir loin
Ma semaine de staycation à Dakar
Hello hello,
Moi, c’est Caro. J’accompagne les entrepreneur-es et dirigeant-es à passer à la prochaine étape de leurs projets. Pour en savoir plus sur mon parcours c’est par là.
Dans cette newsletter, je partage l’envers du décor d’une vie d’entrepreneure ainsi que les outils qui m’ont aidé, et qui aident mes coaché-es, dans leurs aventures.
1) Staycation, quezako ?
La semaine dernière, j’ai organisé la première staycation de ma vie. Une staycation c’est la contraction de stay = rester et de vacation = vacances. En simple : des vacances où l’on reste chez soi. Je n’ai pas trouvé d’équivalent en français, “restacances” ça sonne moins bien. Donc je suis restée sur staycation pour cette newsletter 😀.
C’était une grande première pour moi parce que :
Je vis à l’étranger depuis 15 ans (my god!), et dès que j’ai du temps off, j’en profite pour retrouver mes amis et ma famille en France, et donc partir loin de là où j’habite.
J’adore voyager, cela fait partie de mes plus grands plaisirs de vie. J’ai le cœur qui bat chaque fois que je monte dans un avion, un train ou une voiture pour une destination que je ne connais pas. Donc, dès que j’ai l’occasion, je pars explorer.
Résultat, en 18 ans de carrière, je n’avais jamais envisagé de rester chez moi pendant mes vacances !
Mais cette fois-ci, j’en avais besoin. Ce premier semestre a été bien rempli : j’ai accompagné de nouvelles client-es, fini le premier jet de mon manuscrit, lancé mon programme Booste ton Business et 10 jours pour mieux décider, rejoint la supervision de 108 Milliards, et surtout.. je me suis mariée ! Un début d’année joyeux donc et mais aussi logistique !
Début juin, j’ai senti que je touchais mes limites, mais je n’avais ni l’énergie pour programmer un voyage, ni l’envie de penser à préparer des bagages. Ce que je voulais, c’était me reposer et ralentir. Et c’est comme ça que l’idée d’une staycation a émergé.
J’ai bloqué une semaine dans mon agenda, annoncé à mes clientes que je serais off, et me voilà, lundi matin, prête pour une semaine de… rien.
2) Un début compliqué
Sauf que mon cerveau, lui, n’avait pas reçu le mémo.
Dès les premières heures de ma staycation, il s’est mis à me lister tout ce que je n’avais pas eu le temps de faire ces dernières semaines. Des mails en attente, ma cuisine en bazar, des personnes à contacter. Et des sujets plus urgents comme la TVA à déclarer et ma carte de séjour à renouveler.
J’ai commencer à paniquer. Mon bureau étant à 1,50 m de mon salon, la tentation était grande de tout annuler et de me remettre au travail.
J’ai résisté. Ce n’était pas le plan. J’ai listé toutes les tâches qui me trottaient dans la tête, gardé les vraiment urgentes (genre la TVA), et reporté le reste à la semaine suivante.
Puis j’ai cadré : j’ai passé la matinée à régler ces quelques points, et l’après-midi, je suis sortie de chez moi. Direction : mosaïque.
3) Le vrai début de ma staycation
J’ai appelé ma prof de mosaïque en détresse (d’habitude, les cours sont le samedi) qui m’a proposer de venir travailler seule sur son patio. J’étais sauvée.
J’ai sauté dans ma voiture et 15min plus tard, je me suis installée devant mon œuvre avec de la bonne musique dans les oreilles.
Ce que j’aime avec la mosaïque, c’est que… c’est lent. Mais alors, extrêmement lent. Il faut choisir ses carreaux, les couper, et les assembler minutieusement sur son objet. Pour finir ma table basse je vais faire au moins 5 sessions de 3h. Et c’est justement cette lenteur qui m’a aidée à faire redescendre mon mental qui tournait à 1000 à l’heure. Ma staycation a vraiment commencé à ce moment là.
4) Pas si simple de ne rien faire
Le reste de la semaine j’ai alterné entre :
des taches qui attendaient depuis longtemps (comme ranger ma cuisine et prendre rdv chez le médecin)
des moments de purs relaxation comme mon après-midi de rêve à la piscine du Savana, le paradis sur terre (cf la photo de cette newsletter)
Cette semaine m’a rappelé que ce n’est pas si facile de ne rien faire ! Perso, il me faut du temps pour passer d’un mode super efficace à une détente réelle. Et trouver le bon équilibre entre action et repos.
Mais une fois passée cette transition, j’ai vraiment profité. J’ai fait mille petites choses, sans pression : j’ai commandé de nouvelles boucles d’oreilles, arpenté le Village des Arts, acheté ma première œuvre pour mon salon (reste à percer le mur…), booké deux massages, rappelé mon ancienne prof de yoga, lu The Signature of Everything d’Elizabeth Gilbert (sympa, mais pas Eat Pray Love), découvert de nouveaux coins de Dakar, fait des siestes presque tous les jours, appelé ma meilleure amie, écrit dans mes carnets… Bref, j’ai savouré.
6) Bilan de ma semaine
A la fin de ma semaine j’étais reposée.
Je me demandais si j’allais avoir une épiphanie sur la vie (comme semble avoir la plupart des gens qui prennent un temps off), mais je n’ai rien eu du tout de ce côté là ! Pas de grandes idées pour mon business ou la suite. Juste une semaine toute simple de découverte et de repos, et de tranquillité. Ca m’a suffit.
Aujourd’hui j’ai repris le business, avec plus de calme et une pointe de légèreté. Et je compte bien renouveler l’expérience staycation dans le futur.
Parfois il suffit de pas de grand chose pour reprendre de l’énergie : appuyer sur pause, accepter que tout ne soit pas parfait tout de suite, et expérimenter autrement son quotidien.
Voilà c’est tout mon aujourd’hui.
Pour plus d’infos sur mes accompagnements, c’est par ici en individuel et par là en collectif (la prochaine promo reprend mi-septembre).
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